Organes: Poumon, type non à petites cellules - Spécialités: Immunothérapie - Vaccinothérapie
Acerta Pharma MAJ Il y a 6 ans

Étude ACE lung : étude randomisée de phase 2 comparant l’efficacité et la toxicité de l’association du cetuximab à l’afatinib par rapport à l’afatinib seul, chez des patients ayant un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) porteurs d’une mutation du récepteur à l’Epidermal Growth Factor (EGFR). Les cancers bronchiques non à petites cellules représentent environ 75 à 80 % de l'ensemble des cancers du poumon. Une mutation de l’EGFR est associée à une croissance tumorale incontrôlée, ce qui peut accélérer la progression du cancer. Les cellules tumorales porteuses de mutations de l’EGFR sont très sensibles aux traitements anticancéreux basés sur des thérapies ciblées comme l’afatinib. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la toxicité de l’association d’une chimiothérapie par l’afatinib avec le cetuximab en comparaison à l’afatinib seul chez des patients ayant des cancers bronchiques non à petites cellules avec une mutation EGFR. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes : Les patients du premier groupe recevront de l’afatinib seul par voie orale tous les jours pendant 9 mois ou jusqu’à progression de la maladie. Les patients du deuxième groupe recevront de l’afatinib par voie orale tous les jours pendant 9 mois ou jusqu’à progression de la maladie plus du cetuximab par voie intraveineuse toutes les deux semaines pendant 6 mois à partir du quinzième jour. Les patients seront suivis toutes les 8 semaines jusqu’à 12 mois puis toutes les 12 semaines. Le bilan de suivi comprendra un scanner du thorax et de l’abdomen, une répétition des examens pour l’évaluation des lésions mesurables initiales, un prélèvement sanguin et un questionnaire de qualité de vie à chaque visite.

Essai ouvert aux inclusions
Novartis Pharma MAJ Il y a 4 ans

Étude CFAZ053X2101 : étude de phase 1 visant à évaluer la sécurité d’emploi et la tolérance et à déterminer la dose recommandée du FAZ053 administré seul ou associé au PDR001 chez des patients ayant des cancers avancés. [essai clos aux inclusions] Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour le traitement des cancers car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. Le FAZ053 est un anticorps humanisé anti-PD-L1 dont la capacité à stimuler des lymphocytes T a été montrée dans des études précliniques précédentes. Le PDR001 est une immunothérapie ciblant le point de contrôle immunitaire PD-1 qui stimule l’activité des cellules T contre les cellules tumorales avec un effet antitumoral prometteur et qui a montré une bonne tolérance et un profil d’innocuité favorable lors d’études cliniques antérieures. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi et la tolérance et de déterminer la dose recommandée du FAZ053 administré seul ou associé au PDR001 chez des patients ayant des cancers avancés. Les patients seront répartis en 2 groupes. Les patients du premier groupe recevront du FAZ053 seul, toutes les 3 semaines. Dans les cohortes supplémentaires, les patients recevront du FAZ053 seul, toutes les 6 semaines. Les patients du deuxième groupe recevront du FAZ053 associé au PDR001, toutes les 3 semaines. Dans les cohortes supplémentaires, les patients recevront du FAZ053 toutes les 6 semaines, associé au PDR001 toutes les 3 semaines. Les patients seront suivis à 30, 90 et 150 jours après la fin du traitement.

Essai clos aux inclusions
Roche SAS MAJ Il y a 4 ans

Étude BP40657 : étude de phase 1b-2 évaluant la pharmacocinétique, l’efficacité et la sécurité de l’atezolizumab par voie sous-cutanée, chez des patients ayant un cancer bronchique non à petites cellules de stade 4. Le cancer du poumon non à petites cellules prend habituellement naissance dans les cellules glandulaires situées dans la partie externe du poumon et porte le nom d’adénocarcinome. Il peut aussi prendre naissance dans les cellules minces et plates appelées cellules squameuses. Celles-ci tapissent les bronches qui sont les grosses voies respiratoires se ramifiant de la trachée jusqu’aux poumons. On parle alors d’un carcinome épidermoïde du poumon. Le cancer peut se propager à d’autres parties du corps, on parle alors de cancer du poumon non à petites cellules métastatique. C’est le cas dans le cancer du poumon non à petites cellules de stade 4. Avant de commencer un traitement pour un cancer du poumon non à petites cellules de stade 4, des analyses immunohistochimiques ou moléculaires de tissus sont effectuées afin de rechercher certains changements génétiques (mutations) dans les cellules cancéreuses. Le type de cancer du poumon non à petites cellules jouera également un rôle dans le choix des agents chimiothérapeutiques proposés. Les traitements possibles sont la chimiothérapie, les thérapies ciblés, l’immunothérapie, la radiothérapie ou la chirurgie. L’atézolizumab appartient aux immunothérapies. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper au système de défense de l’organisme (système immunitaire). Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. L’atezolizumab est un anticorps monoclonal qui se lie à une protéine des cellules cancéreuses et les empêche ainsi d’échapper au système immunitaire. Le rHuPH20 permet d’augmenter à la fois le volume des injections et la biodisponibilité des injections sous-cutanées Le bévacizumab est le premier anticorps monoclonal dirigé contre le facteur de croissance de l’endothélium vasculaire (VEGF). Il ralentit la croissance de nouveaux vaisseaux sanguins et donc l’apport de nutriment à la tumeur. Le paclitaxel est une chimiothérapie. Il empêche la prolifération des cellules cancéreuses. Le carboplatine est une molécule qui se fixe à l’ADN et empêche sa réplication, ce qui conduit à la mort cellulaire des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer la pharmacocinétique, l’efficacité et la sécurité de l’atezolizumab par voie sous-cutanée chez des patients ayant un cancer bronchique non à petites cellules de stade 4. L’étude comprendra 2 étapes. Lors de la 1re étape, les patients sont répartis en 3 groupes. Les patients du 1er groupe recevront un mélange à base d’atezolizumab associé à du rHuPH20 pendant 21 jours puis de l’atézolizumab toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront un mélange à base d’atezolizumab associé à du rHuPH20 toutes les 2 semaines jusqu’à 3 fois, puis de l’atézolizumab toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 3ème groupe recevront un mélange à base d’atezolizumab SC associé à du rHuPH20 SC toutes les 4 semaines jusqu’à 3 fois, puis de l’atézolizumab IV toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Lors de la 2ème étape, les patients recevront un mélange à base d’atezolizumab associé à du rHuPH20 à la dose la mieux adaptée déterminée lors de la partie 1, associé à du bévacizumab, du paclitaxel et du carboplatine à 1er jour de chaque cure de 21 jours. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus toutes les 3 semaines pendant le traitement puis 30 jours et 90 jours après la dernière dose de traitement, notamment pour une évaluation tumorale qui sera réalisée toutes les 6 semaines pendant 48 semaines puis toutes les 9 semaines. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 4,6 ans.

Essai ouvert aux inclusions

Étude CHIVA2 : Étude de phase 2a visant à évaluer l’efficacité du nivolumab après une chimiothérapie antérieure chez des patients infectés par le VIH et ayant un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé. Le cancer du poumon se situe au quatrième rang des cancers les plus fréquents en France et 85 % de ces cancers sont des formes dites « non à petites cellules ». . Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux, car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. Le nivolumab est un médicament d’immunothérapie capable qui permet de stimuler le système immunitaire afin de lutter plus efficacement contre les cellules cancéreuses. La supériorité du nivolumab en termes d’efficacité et de tolérance en traitement de seconde ligne par rapport au traitement de chimiothérapie par docétaxel chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules métastatique a été montrée. Il est donc important d’évaluer l’efficacité de ce traitement chez des patients positifs pour le virus du Sida (VIH) ayant ce type de cancer. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du nivolumab après une chimiothérapie antérieure chez des patients positifs pour le VIH et ayant un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé. Les patients recevront du nivolumab par voie intraveineuse toutes les 2 semaines jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant 2 ans.

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Incyte MAJ Il y a 4 ans

Étude ECHO-306 : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité du pembrolizumab en association avec de l’épacadostat seul ou en association avec une chimiothérapie à base de platine avec celle du pembrolizumab en association avec un placebo et à une chimiothérapie à base de platine chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules métastatique. [essai clos aux inclusions] Le cancer du poumon se développe à partir de cellules situées dans le poumon qui se multiplient de manière anormale pour former une masse ou une tumeur. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, représentant 85 à 90 % de l’ensemble des cancers du poumon. Le pembrolizumab et l’épacadostat sont des médicaments agissant sur le système immunitaire qui ont montré, lors de précédentes études où ils étaient administrés seuls, une activité anticancéreuse clinique sur un large éventail de tumeurs. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du pembrolizumab en association avec de l’épacadostat seul ou avec une chimiothérapie à base de platine avec celle du pembrolizumab en association avec un placebo et à une chimiothérapie à base de platine chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules métastatique. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 3 groupes. Les patients du 1er groupe et du 2ème groupe recevront du pembrolizumab toutes les 3 semaines, associé à l’épacadostat, 2 fois par jour. Les patients du 1er groupe recevront également une chimiothérapie par pémétrexed et cisplatine, ou par par pémétrexed et carboplatine ou par paclitaxel et carboplatine, selon le choix de l’investigateur. Les patients du 2ème groupe ne recevront pas de traitement additionnel. Les patients du 3ème groupe recevront du pembrolizumab toutes les 3 semaines, associé à un placebo 2 fois par jour. Ces patients recevront également une chimiothérapie par pémétrexed et cisplatine, ou par pémétrexed et carboplatine ou par paclitaxel et carboplatine, selon le choix de l’investigateur. Pour tous les patients, le traitement sera répété jusqu’à la progression ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant 37 mois maximum.

Essai clos aux inclusions
Novartis Pharma MAJ Il y a 4 ans

Étude CLAG525X2101C : étude de phase 1-2 non-randomisée visant à évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité du LAG525 en monothérapie ou en association à du PDR001 chez des patients ayant des tumeurs malignes avancées. [essai clos aux inclusions] Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux, car elles sont capables de stimuler et mobiliser le système immunitaire du patient contre le cancer. Le LAG525 est une immunothérapie ciblant le point de contrôle immunitaire LAG-3 des lymphocytes T qui régule la réponse immune. Le LAG525 stimule les lymphocytes T pour détruire les cellules cancéreuses, ce qui se traduit par une réduction de la prolifération et de la taille de la tumeur. Le PDR001 est une immunothérapie ciblant le point de contrôle immunitaire PD-1 qui stimule l’activité des cellules T contre les cellules tumorales avec un effet antitumoral prometteur. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité du LAG525 en monothérapie ou en association à du PDR001 chez des patients ayant des tumeurs malignes avancées. Cette étude est séparée en 2 phases. La phase 1 est une étude d’escalade de dose et la phase 2 est une phase d’expansion de dose. Lors de la phase 1, les patients seront répartis en 3 groupes. La dose de traitement administré est régulièrement augmentée par groupe de patients, afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la phase 2 Les patients du premier groupe recevront du LAG525 seul. Les patients du deuxième groupe B recevront du LAG525 associé à du PDR001 . Les patients du troisième groupe sont des patients japonais qui recevront du LAG525 seul. Lors de la phase 2, les patients des 3 groupes recevront le traitement à la dose déterminée lors de la phase 1. Les patients du premier groupe recevront du LAG525 seul . Les patients du deuxième groupe recevront du LAG525 associé à du PDR001 . Les patients japonais du troisième groupe ser recevront du LAG525 seul. Les patients seront suivis pendant 30 mois.

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Merck KGaA MAJ Il y a 4 ans

Étude MS200647_0037 : étude de phase 2, évaluant l’efficacité du bintrafusp alfa par rapport au pembrolizumab, comme traitement de première ligne, chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé exprimant PD-L1. Le cancer du poumon non à petites cellules est le plus fréquent, il représente 85-90 % de l'ensemble des cancers du poumon. Il prend habituellement naissance dans les cellules glandulaires situées dans la partie externe du poumon et porte le nom d’adénocarcinome. Le traitement de référence comprend la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie. L’immunothérapie est utilisée pour traiter un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé ou métastatique après qu’il ait cessé de réagir à la chimiothérapie ou à un traitement ciblé. Le bintrafusp alfa est une immunothérapie conçu pour cibler simultanément deux voies immunosuppressives couramment utilisés par les cellules cancéreuses pour échapper au système immunitaire. Le traitement vise à augmenter l'efficacité au-delà de celle obtenue avec des thérapies individuelles ou des combinaisons de thérapies individuelles. le pembrolizumab qui est un anticorps (monoclonal) anti-PD1 bloquant le mécanisme de protection des cellules cancéreuses et permet ainsi au système immunitaire de les détruire. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du bintrafusp alfa par rapport au pembrolizumab comme traitement de première ligne chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé exprimant PD-L1. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du bintrafusp alfa toutes les 2 semaines. Le traitement sera répété en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront du pembrolizumab toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 47 mois.

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Merck Sharp & Dohme (MSD) MAJ Il y a 4 ans

Étude KEYNOTE-799 : étude de phase 2 évaluant l’efficacité du pembrolizumab (MK-3475), associé à une chimiothérapie à base de platine et une radiothérapie, chez patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de stade 3, non résécable et localement avancé. Le cancer du poumon non à petites cellules est le plus fréquent, il représente 85-90 % de l'ensemble des cancers du poumon. Il prend habituellement naissance dans les cellules glandulaires situées dans la partie externe du poumon et porte le nom d’adénocarcinome. Le traitement de référence comprend la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie. On associe souvent la chimiothérapie et la radiothérapie. En radiothérapie, on a recours à des rayons ou à des particules de haute énergie pour détruire les cellules cancéreuses. Les associations chimiothérapeutiques les plus souvent employées sont carboplatine et paclitaxel ou cisplatine et pemetrexed. Ces médicaments de chimiothérapie détruisent les cellules en division rapide telles que les cellules cancéreuses. On a recours à l’immunothérapie pour traiter un cancer du poumon non à petites cellules qui est avancé ou métastatique après qu’il ait cessé de réagir à la chimiothérapie ou au traitement ciblé. Les médicaments immunothérapeutiques employés sont entre autres le pembrolizumab qui est un anticorps monoclonal anti-PD1 qui bloque un mécanisme de protection des cellules cancéreuses et permet ainsi au système immunitaire de les détruire. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du pembrolizumab associé à une chimiothérapie à base de platine et une radiothérapie chez patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de stade 3, non résécable et localement avancé. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront à du pembrolizumab, du paclitaxel, du carboplatine AUC6. Après 3 semaines, les patients recevront 2 cures supplémentaires d’un traitement par le pembrolizumab toutes les 3 semaines, le carboplatine AUC2 1 fois par semaine et le paclitaxel 1 fois par semaine, associé à une radiothérapie thoracique standard pendant 6 semaines. Puis les patients recevront du pembrolizumab tous les 3 semaines jusqu’à 14 cures, en l’absence de progression et d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront du pembrolizumab, du pemetrexed et du cisplatine, toutes les 3 semaines jusqu’à 3 cures, en association avec une radiothérapie thoracique standard pendant 6 semaines lors de la 2ème et 3ème cure. Puis les patients recevront du pembrolizumab tous les 3 semaines jusqu’à 14 cures, en l’absence de progression et d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 1 an après le début de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions
Bristol Myers Squibb (BMS) MAJ Il y a 4 ans

Étude CA017-003 : étude de phase 1-2a randomisée visant à évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et l’efficacité du BMS-986205 associé au nivolumab et au nivolumab et à l’ipilimumab chez des patients ayant des tumeurs malignes avancées. [essai clos aux inclusions] Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. Le BMS-986205 est un inhibiteur d’IDO1, un immunosuppresseur présent dans de nombreux types de tumeurs. Le BMS-986205 a montré dans les études précédentes une capacité à restaurer et favoriser la prolifération et l’activation des cellules immunitaires et par conséquent une stimulation de la réponse immunitaire contre les cellules tumorales. L’ipilimumab et le nivolumab sont des anticorps ciblant respectivement CTLA-4 et PD-1, susceptibles de réactiver le système immunitaire, qui pourraient avoir un effet synergique quand ils sont administrés simultanément. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et l’efficacité du BMS-986205 associé au nivolumab et au nivolumab et à l’ipilimumab chez des patients ayant des tumeurs malignes avancées. L’étude comprendra 4 parties. La France participera uniquement aux parties 2 et 3 de l’étude. Dans la partie 1, les patients recevront du BMS-986205, administré seul, en continu pendant 2 semaines selon un schéma d’escalade de dose, puis associé au nivolumab. La dose du BMS-986205 est progressivement augmentée afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer. Dans la partie 2, les patients recevront du BMS-986205 en continu associé au nivolumab toutes les 2 semaines ou toutes les 4 semaines, selon la cohorte dans laquelle le patient sera inclus. Dans la partie 3 : - Les patients ayant un mélanome recevront du BMS-986205 continu associé au nivolumab toutes les 4 semaines et à l’ipilimumab toutes les 8 semaines. - Les patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules recevront du BMS-986205 en continu associé au nivolumab toutes les 3 semaines et à l’ipilimumab toutes les 6 semaines. - Les patients ayant un cancer de la vessie recevront du BMS-986205 en continu associé au nivolumab et à l’ipilimumab, toutes les 3 semaines pendant 4 cures, puis ils recevront du nivolumab toutes les 4 semaines. Les traitements seront administrés pendant une période de 48 semaines. Dans la partie 4, les patients recevront une dose unique de BMS-986205. Les patients inclus dans la partie 3 seront suivis pendant 14 semaines après la fin du traitement de l’étude avec des visites à 30, 60 et 100 jours. Les patients seront suivis sur le long terme pendant 2 ans après le début du traitement de l’étude ou pendant 12 mois minimum après la fin du traitement de l’étude. Pour les patients ayant une réponse à la fin du traitement, cette phase de suivi à long terme comprendra également un suivi de la réponse, impliquant une imagerie de diagnostic toutes les 12 semaines jusqu’à 2 ans après le début du traitement de l’étude.

Essai clos aux inclusions